L'accordéon diatonique comporte, comme son nom l'indique une ou deux gammes diatoniques correspondant à une ou deux rangées de boutons à main droite. La tonalité de l'instrument est ainsi fixée et il est impossible de moduler. Les basses sont également restreintes et se jouent à l'aide des huit boutons situés à main gauche. On peut cependant, en utilisant toutes les possibilités de l'instrument (jeu dit croisé) effectuer quelques modulations.
L'accordéon chromatique est un instrument qui fonctionne par l'actionnement d'un soufflet. Contrairement à l'accordéon diatonique (système bi-sonore), une touche produit la même note en tirant ou en poussant le soufflet (système uni-sonore). Cet instrument est intimement lié à l'histoire du bal musette et a reçu bon nombre de nom d'emprunt : "piano à bretelles", "piano du pauvre", "boîte à frisson", "boîte à chagrin"...Dans les années 70, l'accordéon redevient populaire et est joué, aussi bien dans les groupes de musique traditionnels, folkloriques, que par ceux de musique classique et contemporaine. Il est aujourd'hui enseigné dans les conservatoires de musique même si cela reste très méconnu du grand public.
Le violon peut jouer dans tous les tons lorsqu'il est monté avec les 4 cordes sol, ré, la, mi ; il fait partie de la famille des "quintons"... c'est un instrument à cordes frottées par un archet et il est utilisé dans toutes les musiques, tous les pays.
Elle se tient entre l'auriculaire (dessous) et l'annulaire (dessus). Le majeur et l'index viennent se poser sur les deux trous de la face supérieure et le pouce vient naturellement sur le trou de jeu de la face inférieure. La tonalité de base se situe entre do et ré.
La cithare à cordes frappées est la percussion que l'on appelle en gascon "Tamborin" (pr. tambouri) alors que le tambour a peau se dit "Tambor". Cette longue caisse de bois creusée dans la masse, prolongée de volutes-cornes, sur laquelle sont tendus 5 à 9 boyaux, qui donnent, en les frappant d'un bâton, le rythme et l'accompagnement de bourdons, est connue dans toute la région où sont jouées les flûtes à trois trous.
La boha est de nos jours la plus connue et la plus répandue des cornemuses gasconnes. Comme pour le bot et la gaïta, on la remplit d'air avec la bouche par un tuyau d'insufflation appelé "bohet". Son tube mélodique et son bourdon, percés côte à côte dans la même pièce de bois dur (buis, houx), le pihet, en font une cornemuse nettement différente de celles habituellement jouées en Europe occidentale.
Le Clarin (pr. clari) est un hautbois pastoral court (environ 27 cm) qui était autrefois fort répandu dans les vallées bigourdanes. Il est taillé dans un seul morceau de bois, buis ou hêtre en général, et est percé de 7 ou 8 trous dont un situé sous le corps de l'instrument. Le Clarin fonctionne à l'aide d'une anche double en roseau, plume ou corne selon les musiciens qui l'utilisent. Il "sonne" en tonalité de la et son étendue peut être, si la perce et l'anche sont bonnes, de deux octaves diatoniques. En fait, cette étendue est le plus souvent d'une octave et une quinte diatoniques.
Instrument à quatre cordes, semblable au violon, mais un peu plus grand. Le violon alto s'écrit en clef d'ut. Son caractère est mélancolique et mystérieux, sa sonorité moelleuse et voilée. On
l'appelait autrefois quinte de violon.
Ce sont les percussions les plus populaires dans la vallée.